ونوشه

J'accuse

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J'accuse

La Plaisanterie

  

"Toute l'histoire de ma vie, a été conçue dans l'erreur, réalise Ludvik, avec la plaisanterie de la carte postale."

   La plaisanterie, est l'histoire de quatres personnages principals du roman, Ludvik, Jaroslav, Helena , Kostka et les autres secondaires au moment du régime communiste en Tchécoslovaquie. Le jeune étudiant révolté, Ludvik, voit son destin et son avenir troublé à la suite de la plaisanterie de la carte postale écrite à Marketa, une camarade de l'université et de la Partie, où il montre peu de respect pour certains principes de la Partie. Pas de narrateur omnisciant, les aventures sont racontées par les personnages leurs-mêmes. 

  Il ne faut pas considérer ce livre comme une œuvre philosophique ou socio-politique comme l'ont fait des lecteurs et critiques des premières années de l'apparition de La plaisanterie. Je n'ai jamais pu comprendre Monsieur Gautier et ses amis parnassiens de la théorie de "l'art pour l'art"; le but de l'art c'est l'art lui-même. C'est indéniable que le but de l'art c'est l'art lui-même mais est-ce que l'art et l'engagement ne sont pas complémentaire? Je parle ici du monde du roman. Le souci d'un romancier, c'est de créer un roman  dans son propre style et sa propre forme.Le roman n'est pas et ne doit pas être au service d'une idéologie mais ne peut pas être vidé de  la réalité qui l'entoure. Le monde du roman chez Kundera est un un monde debout sur lui- même  sans avoir besoin à un support extérieur mais touché par la réalité politique et idéologique où sont écrits ses livres. L'important c'est ne pas considérer une œuvre littéraire comme une manifeste politique, philosophique ou n'importe quoi, c'est ce qu'on a fait de l' œuvre de Kundera ou Kafka, mais comme une œuvre littéraire dans son monde du style et de la forme qui veut ouvrir une fenêtre de l'objectivité  sur le fait concret et par là le romancier s'inspire de la réalité de son monde non pour développer ses idées politiques ou philosophiques mais pour créer un monde littéraire.

  Ceux qui ont lu les livres de Kundera, ont bien compris que le thème sans cesse retenu dans tous les romans de Kundera, surtout dans La valse aux adieux, La vie est ailleurs et L'immortalité, est la déstruction du monde de sa signification. Cette dévastation commence par La plaisanterie et touche les livres suivants de Kundera. Dans La plaisanterie  les hommes ne se comprennent pas, les actes et paroles sont mal compris; la plaisanterie de Ludvik change pour jamais sa vie, ses explications pour faire comprendre cette plaisanterie  à ses compagnons de Partie  se perdent dans le vide. La fête organisée à l'honneur des nouveaux nés a lieu dans une atmosphère complètement religieuse comme-ci c'est la messe. Des tablettes prises par Helena pour se suicider, sans qu'elle le sache, sont des tablettes laxatives. Les personnages révoltés, emportés par l'esprit du temps à l'âge d'adolescence trouvent la vie vidée de toute signification  à l'âge de maturité, comme ci une main forte et invisible contrôle leur destin.

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