La fête au Bouc
Il était une fois, Il y avait un pays lointain, Iran. Oh !Qu'est-ce que je dis? Non, c'était un pays sud-américain, Dominicain, aux mains des nègres haïtiens. Un ex-marine, un général, un Bienfaiteur, Rafael Léonidas Trujillo sauve le pays, fait le pays progresser, aller vers le développement, chasse les haïtiens, crée de nouvelles professions pour les dominicains, met des usines et des entrerprises et des fermes importantes de pays sous son contrôle. Pour apprendre aux dominicains ingrats qu'il ne faut pas fourrer le nez partout, il choisit un bourreau, Johnny Abbes García comme le chef du Service d'Intélligence qui exécute les opposants de Son Excellence, les torture, leur colle les paupières aux sourcils avec du sparadrap, leur fourre des excréments dans la bouche et tranche leurs testicules à Kahrizak,- non, excusez-moi, dans un immeuble spécial pour ses crimes.
Urania est la jolie jeune fille du sénateur Augustín Cabral qui, sacrifiant sa vie au service du Bienfaiteur du pays, est tombé en disgrâce du Père de la patrie pour des raisons inconnues. La peite fille,Urania, quitte le pays sans dire au revoir à sa famille, rentre après trente ans à Dominicain. Pourquoi Urania? Qu'est-ce que t'était arrivé que tu a oublié toute ta famille pendant tant ces années. La Maison d'Acajou, une place pour passer la nuit avec les jeunes filles où le général se sentait jeune et fort d'avoir des jolies filles dans les bras. Trois jeunes conjurés, des familles nobles, ayant des postes importantes dans les entreprises de Trujillo, décident de tuer le Chef pour mettre fin à ses crimes. Le sénateur Cabral est tombé sous la disgrâce de sa Uranita aussi qui ne répond pas à ses coups de fil. Pourquoi? Le sénateur peut retrouver l'attention de Son Excellence en offrant la petite Uranita. La Maison d'Acajou, Uranita dans les bras du Bienfaiteur qui avait accepté la fille du sénateur Cabral pas de l'amour ni du plaisir mais pour prouver que malgré ses soixante-dix ans et ses problèmes prostatiques, il était encore le Chef des dominicains.
Antonio de la Maza, Antonio Imbert, Amadito, Estrella Sadhalà attendant l'Être Suprême sur la route de la Maison d'Acajou. La voiture du chef arrive. Les dominicains perdent pour jamais le Père de leur pays, les dominicains ne donnent pas du refuge aux tueurs du Chef. Antonio de la Maza, Esrella Sadhalà et Amadito tombent dans les mains des Basijis. Ah non! Dans las mains des caliés( les hommes de Abbes García), De la Maza et Amadito se tuent pour ne pas être humilié par les tortures des caliés mais Sadhalà tombe dans les mains de Ramfis, le fils de Son Excellence. Le président Balaguer, Poète et avocat, étant trente ans au service du Chef prend le contrôle du pays, chasse les frères de Trujillo du pays, envoie Ramfis à l'étranger, pousse le pays vers la démocratie, renoue les liens avec les américains et les nords-coréen ,- bof!- les dominicains qui voulaient étouffer les assassins de leur Père de patrie goûtent le plaisir de la liberté et font des jeunes conjurés les héros de leur pays.
Encore un autre chef-d'œuvre de Mario Vargas Llosa, La fête au Bouc, un autre miroir de la dictature en Amérique du Sud qui se réfère à tous les dictatures, un labyrinthe où l'on se trouve perdu au milieu des personnages nombreux et des histoires nombreuses. Aucune trace de la narration linéaire. Llosa ne veut pas et n'essaie pas de confondre son lecteur mais la lecture de ce livre exige le regard attentif de son lecteur pour suivre la narration non-linéaire de ce chef-d'œuvre. Dès les premières pages, il dit à son lecteur que Trujillo sera tué et à travers les chapitres suivants le lecteur voit par qui et pourquoi il sera tué en même temps qu'il fait la connaissance des autres personnages clé du livre et de l'ère trujilliste. Ce livre comme les autres livres de Llosa est un puzzle qu'on doit mettre les morceaux différents à côté les uns des autres pour construire le livre. Ça ne vous fatigue jamais et on n'aime pas mettre le livre par terre tellement le style est passionnant.
